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forum immobilier - 6 mois qui valaient 5 milliards

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6 mois qui valaient 5 milliards

Cushman & Wakefield estime que 5 milliards d'euros ont été investis en France sur le marché français de l'investissement  au cours du 1er semestre 2011, répartis de manière égale aux 1er et 2ème trimestre (2,5 milliards). Ce chiffre montre une légère progression de 9 % par rapport à la même période l'an passé (4,6 milliards) mais une baisse de 24 % par rapport à la moyenne des montants engagés au cours d'un 1er semestre depuis dix ans (6,6 milliards). La prudence des acteurs continue de fait de peser sur l'activité. Ainsi, le marché des actifs secondaires ou non sécurisés n'a pas retrouvé sa fluidité, les acquéreurs continuant de cibler en priorité des actifs haut de gamme, sécurisés par des baux de longue durée. Par ailleurs, les quotités allouées par les banques aux investisseurs restent faibles et limitent le financement d'opérations qui ne réunissent pas toutes les garanties.Peu de très grandes transactions et un recul important de la part des commercesAu 1er semestre 2011, le marché français de l'investissement a été essentiellement animé par des transactions de taille moyenne. Ainsi, les actifs unitaires de moins de 50 millions d'euros ont compté pour 46 % de l'ensemble des montants engagés en France, les actifs compris entre 50 et 100 millions d'euros et ceux supérieurs à 100 millions d'euros représentant respectivement 26 % et 28 % du volume total. Sur les 198 transactions enregistrées depuis le début de 2011, chiffre quasi identique à celui du 1er semestre 2010 (195), seules 8 sont supérieures à 100 millions d'euros dont deux dépassent les 200 millions d'euros (comme Europe Avenue à Bois-Colombes). Cependant la principale évolution par rapport à l'an passé ne tient pas au poids des grandes transactions dans le total des montants investis mais aux caractéristiques de ces opérations. Ainsi, la quasi totalité des transactions supérieures à 100 millions d'euros signées au 1er semestre 2011 a porté sur des actifs de bureaux tandis qu'aucune n'a porté sur des actifs de commerces quand on en dénombrait deux au 1er semestre 2010 (dont la vente du Centre Commercial Cap 3000 pour 450 millions d'euros).L'absence de très grandes transactions en commerces explique la forte diminution de 34 % à 20 % de la part de ce segment dans l'ensemble des montants investis sur un an. Ainsi, totalisant près de 995 millions d'euros, les volumes engagés en commerces depuis le début de 2011 sont en recul de 36 % par rapport au 1er semestre 2010. Cette évolution tient, outre à la réduction de la taille des transactions, à la diminution du nombre d'offres de taille significative, à l'inadéquation entre l'offre et la demande et à la contraction importante des taux de rendement. La forte diminution des montants investis en commerces, dont la moitié concerne des actifs situés hors d'Ile-de-France, explique également le recul général de l'activité en province : les volumes investis s'y élèvent, tous types d'actifs confondus, à 1,1 milliard d'euros contre 1,6 milliard au 1er semestre 2010, soit 22 % de l'ensemble de l'activité du marché français depuis le début de l'année contre 35 % à la même époque l'an passé.Perspectives du marché français« Les prochains mois ne devraient pas bouleverser la donne : ils confirmeront la progression modeste de la demande placée de bureaux ? qui devrait comme l'an passé franchir le seuil des 2,1 millions de m² en Ile-de-France ? et des volumes investis en France ? qui devraient dépasser les 11 milliards d'euros. Ces chiffres placeraient 2011 loin des années record de 2006 et 2007 mais témoigneraient tout de même de la résistance du marché hexagonal après trois années d'une crise qui a causé, dans d'autres pays, des déséquilibres bien plus profonds » conclut Olivier Gérard, Président de Cushman & Wakefield France. De fait, les fondamentaux du marché français demeurent solides et devraient être encore renforcés par la concrétisation de nouveaux projets tertiaires, même si la reprise des lancements en blanc reste limitée. Celle-ci permet tout de même d'entrevoir le développement d'une offre moderne et de qualité, susceptible de répondre aux attentes des utilisateurs et des investisseurs dans un contexte où l'annonce de la date des premiers travaux du réseau de transports du Grand Paris paraît d'ores et déjà jouer en faveur de certains secteurs géographiques.  


Origine : DIRECTGESTION

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